Tarification du carbone et pressions concurrentielles en Colombie-Britannique

Figure 1a : Pressions concurrentielles par secteur en Colombie-Britannique
 

Faits saillants en Colombie-Britannique

  • Le secteur du ciment semble être l’un des plus exposés aux pressions concurrentielles étant donné sa production à forte intensité d’émissions. À noter qu’une grande partie des émissions de GES issues de la fabrication du ciment proviennent d’« émissions de procédés » — celles qui émanent des processus chimiques liés à la fabrication — et non de la combustion des combustibles fossiles. La taxe carbone provinciale ne couvre pas ces émissions de procédés.
  • Le secteur du raffinage produit aussi beaucoup d’émissions, mais il est peu important, comptant pour moins de 1 % du PIB de la province et moins de 1 % de ses émissions de GES.
  • Également exposé aux pressions concurrentielles, le secteur du gaz naturel compte pour environ 2 % du PIB provincial. Mais il produit en moyenne cinq fois moins d’émissions que le secteur du ciment. L’intensité de ses émissions varie toutefois considérablement entre les projets d’exploitation de gisements classiques, de gaz de schiste ou de zones gazières (ce que n’indique pas la Figure 1a).
  • Signalons que notre analyse n’inclut pas le secteur du gaz naturel liquéfié (GNL), qui n’a encore mené à bien aucun projet. S’il gagne en importance, il sera vraisemblablement exposé à des pressions concurrentielles. Pour déterminer leur incidence sur la compétitivité du secteur, il faudrait alors tenir compte de l’interaction du traitement fiscal que la province appliquera aux installations de GNL.

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